Tennis de table : le goût du bronze pour Florian Merrien
Dans la matinée, Florian Merrien (Classe 3), avait déjà disputé un très grand match en demi-finale. Face à plus fort que lui, le Français malgré une défaite 3-2 en demi-finale, s’est fait remarquer en menant un duel incroyable contre sa bête noire, l’allemand Schmidberger.
Pour Sébastien Messager, chef de l’équipe tennis de table, cette demi-finale est néanmoins teintée de regrets : « Je ressens malgré tout une petite tristesse pour la finale, parce-qu’il avait largement de quoi dépasser sa bête noire, il aurait peut-être alors pu faire quelque-chose d’encore plus sympa. »
Mais Florian est un compétiteur, et rendez-vous était déjà pris le soir même, face à l’allemand Thomas Bruchle, et cette fois-ci le Français ne comptait pas laisser passer sa chance.
En effet, pour lui, hors de question de revivre le scénario de Londres en 2012 pendant lequel il avait pris une frustrante 4e place : « Je suis archi content de décrocher cette médaille. J’avais fait 4e à Londres en simple, donc je connais le goût de la médaille en chocolat, qui est absolument dégueulasse !»
Une médaille largement méritée
Son adversaire du soir, Florian le connaissait bien et l’apprécie beaucoup : « C’est un mec vraiment génial, nous sommes potes ! ». Car, Florian le rappelle, c’est aussi ça le milieu du ping : « C’est incroyable, c’est le ping pong. On fait des matchs dans notre classe, et c’est vrai que dans la mienne il y a deux mecs qui dominent vraiment, après c’est un peu serré entre tout le monde, donc on se connait tous. »
En remportant son duel en cinq sets (14/12, 7/11, 11/8, 11/13, 11/5), le Français, plus combatif que jamais, a fait la fierté du clan français en décrochant la première médaille du tennis de table français, comme l’explique Sébastien Messager : « C’est une médaille largement méritée par rapport à tout ce que Florian a entrepris depuis quelques années. C’est une belle médaille qui récompense beaucoup de travail, pour son environnement et son staff également. »
Tellement heureux
A 31 ans, Florian va pouvoir savourer pleinement le goût de la médaille : « C’est sûr qu’on espère toujours avoir une médaille d’une plus belle couleur, mais je suis vraiment heureux, tellement heureux d’avoir celle-là ! »
Photos Marcus Hartmann