Portrait du mois : Hélios LATCHOUMANAYA, para judoka français
Quelques jours après l’annonce de la délégation française aux #EPYG2019 à Lathi (Finlande), France Paralympique est allé à la rencontre d’Hélios LATCHOUMANAYA, participant de cette même compétition en 2017.
Titré à deux reprises lors de la précédente édition des Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse, le para judoka français, désormais pensionnaire de l’INSEP, revient sur le premier grand événement de sa carrière.
Comité Paralympique et Sportif Français : Les Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse commencent bientôt en Finlande… quels souvenirs gardes-tu de cet événement ?
Hélios LATCHOUMANAYA : J’en garde un très bon souvenir. Il y avait une bonne ambiance tout au long de la compétition et j’ai pu rencontrer et échanger avec des sportifs de différentes disciplines… une vraie richesse !
L’événement était très bien organisé en Italie, ce qui nous a permis de vivre une belle expérience et surtout de nous mesurer , pour la première fois, à la concurrence internationale.
CPSF : Lors de ta compétition, tu as décroché deux titres (-90kg en cadet & junior). Ça te procure encore des émotions lorsqu’on évoque ces souvenirs ?
Hélios LATCHOUMANAYA : Ce sont toujours de très bons souvenirs.
Il s’agit de mes premiers titres européens, ce qui m’a procuré énormément de joie. C’est surtout cette émotion qui me revient à chaque fois que j’y repense. Cette compétition était un joli point de départ, cela m’a ouvert des perspectives pour la suite; cela m’a donné le gout de la compétition et a renforcé mon souhait de devenir un grand athlète !
CPSF :Porte-drapeau de la délégation française, c’était une fierté pour toi ?
Hélios LATCHOUMANAYA : Bien-sûr, c’est une fierté et ça l’est toujours.
C’est une belle preuve de confiance qui m’a été offerte par le Comité Paralympique et j’en suis, aujourd’hui encore, très honoré .
J’ai pu notamment conseiller mes camarades. Certains d’entre-eux étaient stressés avant d’entamer les premiers combats. J’avais eu la chance de participer à une compétition sénior au niveau européen l’année précédente et j’ai donc essayé d’utiliser cette expérience pour galvaniser les autres judokas français.
En revanche, pour les athlètes des autres disciplines, je n’ai pas eu le temps d’échanger avant leurs compétitions, mais je les ai bien entendu félicité pour leurs résultats.
CPSF : Quel message souhaiterais-tu faire passer aux futurs athlètes qui vont participer aux Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse ?
Hélios LATCHOUMANAYA : Surtout de profiter de l’événement. À cet âge, ça n’arrive pas souvent de pouvoir affronter les meilleurs athlètes européens.
Je leur conseillerai de ne pas se focaliser sur le résultat, mais de tout simplement donner le meilleur pour ne pas avoir de regrets à l’issue de la compétition.
Enfin, il faut prendre cet évènement dans sa globalité , au-delà du simple cadre sportif, et profiter de ce moment pour aller découvrir de nouveaux sports, de nouvelles cultures et faire des rencontres !
CPSF : Pour toi, quelles vont-être tes futures échéances ?
Hélios LATCHOUMANAYA : Au mois de mai, je pars à Bakou pour une étape de la Coupe du Monde avec l’Équipe de France de para judo.
Ensuite au mois de juin, nous avons les jeux mondiaux IBSA dans l’Indiana aux États-Unis puis j’enchainerai avec l’Italie pour les Championnats d’Europe en juillet.
Plus d’informations :
Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse 2019
La Fédération Française de Judo
L’équipe de France de para judo