6 septembre 2016

Natation, Jean-Michel Westelynck : « On attend jeudi avec impatience »

A 24h de la cérémonie d’ouverture, Jean-Michel Westelynck, chef d’équipe de la natation nous livre ses sensations…

Jean-Michel, comment jugez vous la prise de contact avec les installations ?

Le village, on avait entendu dire beaucoup de choses pas toujours très positives mais on a un village très sympa. Avec de la verdure, un peu d’espace de détente, aéré. L’inconvénient est qu’il y a un peu de relief et un peu de vallons ; Cela n’est donc pas simple pour les fauteuils et les mal-marchands, mais on a déjà connu ça à Atlanta ou Athènes, donc on s’adapte pour ne pas avoir de côtés négatifs pour les sportifs.

Avez-vous pu nager dans les bassins de compétition ?

Oui, on alterne entre le matin et l’après-midi. On peut donc nager une fois par jour dans le bassin de compétition. On est en phase avec ce que l’on a vu à la télé lors des JO. La proximité du public me paraît être agréable. Je pense que cela va booster nos nageurs. Sinon, on a pris nos aises, on a fait une petite aire « France » où l’on trouve notre kiné, où l’on va se retrouver, se ressourcer ou se reposer… Le bassin nous attend et on est prêt à en découdre.

Cette proximité avec le public ne risque-t-elle pas de perturber un peu les nageurs, de leur mettre davantage de pression ?

Les nageurs qui ont déjà fait les Jeux connaissent cette expérience, même si le public, sur les sites des précédents Jeux étaient moins proches. Néanmoins, je pense que peut-être une force. Après, pour les plus jeunes comme Théo Curin, ils va en prendre plein les yeux. Il va donc falloir l’accompagner pour qu’il se recentre bien sur ses courses. Mais il a l’avantage d’avoir très envie de nager, d’en découdre. Après, la cérémonie d’ouverture donne cette dimension énorme du public, cela permet de préparer ce que l’on va vivre à la piscine.

La particularité de la cérémonie d’ouverture est qu’elle ne va se tenir sur un stade d’athlétisme…

C’est vrai mais elle va se tenir dans un cadre mythique. Le Maracaña est l’un des plus beaux symboles de l’Amérique du Sud. C’est l’image. On y est et l’Amérique du Sud accueille les Jeux paralympiques. Ça commence vraiment bien.

Parmi les choses positives, c’est cette atmosphère carioca qui se dégage de ce beau village ?

C’est vrai. L’échange avec les bénévoles est sympa. Quelque part, il y a un petit esprit de fête derrière. On entend un peu de samba ; cela contribue. Ça nous permet de passer un peu le temps. Être au village quelques jours avant nous permet de prendre nos repères, mais là, on a envie que ça commence. On attend jeudi avec impatience.// J. Soyer

Credit: L. Baheux