Natation: Jean-Michel Westelynck « Déçu mais dans le vrai »
Jean-Michel Westelynck, le chef d’équipe de la natation tricolore, est forcément déçu pour David Smétanine et Théo Curin, mais il salue surtout la qualité des courses de ses deux nageurs, 4es de leur course respective.
Il y avait un peu de déception hier dans le camp des nageurs tricolores à l’issue de cette première journée paralympique. « C’est une journée mitigée car le comportement de nos sportifs a été très intéressant mais on aurait aimé ouvrir le bal par un podium », ne cache pas Jean-Michel Westelynck, le référent de la natation pour la FFH.
Mais au-delà des résultats, JMW retenait le très bon comportement de ses protégés. David Smétanine, sur 100 m nage libre, n’a raté le bronze que pour un centième seulement (1’26’’87 contre 1’26’’86). « C’est en ce sens que la déception prime car David a amélioré ses records personnels sur la distance. Il a amélioré son premier 50 m en finale. Mais cela n’a pas suffi. » Il fut devancé par le Néerlandais Schoenmaker.
Théo Curin, benjamin de la délégation à 16 ans, a tout connu pour son baptême paralympique. Aligné sur 200 m, dans la catégorie de la star brésilienne Daniel Diaz, le jeune Français a lui aussi terminé 4e en 2’44’’79. « C’est une première très intéressante. Elle augure de très bonnes choses pour la suite de sa carrière, témoigne le DS. Théo a fait preuve de maturité car pour sa première aux Jeux, il avait aussi à faire face au public, particulièrement bruyant. Pourtant il n’a pas été déboussolé. » Lui aussi a amélioré son temps et malgré cela il a toujours été assez loin de la troisième place obtenue par Andrew Mullen (GBR). Alors il ne faut pas se méprendre, ce résultat est très bon et prometteur.
Anita Fatis, 8e sur 200 m nage libre en, a atteit son objectif en disputant la finale.
Rozoy et Lorandi en finale aujourd’hui
Ce vendredi, place à Charles Rozoy, sur 100 m papillon, Elodie Lorandi et Anaëlle Roulet sur 50 m nage libre. Le Dijonais, champion en titre, entend bien conserver son titre. Elodie Lorandi, bronzée sur cette distance, il y a quatre ans, aimerait démarrer ses Jeux par une médaille. « Sur 50 m, tout est possible. De la mise en place sur le plot à l’arrivée, il ne faut commettre aucune erreur pour envisager le podium, prévient JMW. Le moindre détail peut tout faire basculer dans un sens comme dans l’autre. »