Mission Onesta : Viser la haute performance pour réussir les Jeux Paralympiques de 2024
Ce mardi 26 septembre, Laura FLESSEL, ministre des Sports, Denis MASSEGLIA, président du Comité national olympique et sportif français (CNOSF) et Emmanuelle ASSMANN, présidente du Comité paralympique et sportif français (CPSF), ont donné une conférence de presse avec Claude ONESTA au sujet de la haute performance sportive.
Après la nomination officielle de Paris, ville hôte des jeux Olympiques et Paralympiques en 2024, l’objectif est désormais de faire de ces jeux une réussite sur le plan sportif. Cela suppose donc un travail et une réflexion sur la haute performance, dans un contexte bien singulier, puisque pour la première fois depuis 100 ans pour les Jeux olympiques, et pour la première fois de l’histoire pour les Jeux paralympiques, les épreuves se dérouleront en France.
Laura FLESSEL, ministre des Sports, a tenu à associer très étroitement le CNOSF et le CPSF aux consultations entreprises pour établir sa feuille de route et partage avec les deux comités l’exigence de réussite et de haute performance en vue des Jeux de 2024, dans une logique de co-construction. En accord avec Denis Masseglia et Emmanuelle Assmann, la ministre a souhaité confier à Claude ONESTA, personnalité incontestable du monde sportif français, une mission de réflexion et de préconisation sur l’ensemble de l’écosystème de la haute performance. Une mission qui viendra en appui du travail déjà entamé par le mouvement sportif.
L’objet de cette conférence était donc de présenter une vision commune et partagée entre la ministre et le mouvement sportif sur la haute performance, et de présenter les contours de la lettre de mission adressée à Claude ONESTA.
Véritable enjeu pour le mouvement paralympique français, le CPSF sera pleinement associé aux travaux menés par Claude Onesta et sera notamment représenté par Marie-Amélie Le Fur, triple championne paralympique.
Pour atteindre la performance, certaines spécificités des athlètes paralympiques devront être prises en compte :
>> DETECTION : Le vivier de sportifs n’est pas suffisamment étendu ; il faut développer la pratique des sports paralympiques.
>> INDIVIDUALISATION DES PARCOURS : Chaque sportif en situation de handicap doit être pris en compte dans sa singularité et les paramètres de performance ajutés pour s’adapter et prendre en compte le handicap ; un grand travail d’acculturation du monde paralympique reste encore à faire avec les acteurs du sport.
>>PROFESSIONALISATION : Le mouvement paralympique s’est construit sur la base du volontariat mais aujourd’hui il faut former l’encadrement technique. Plus encore que dans le sport olympique, les experts sont peu nombreux et il est important de donner aux fédérations les moyens et outils nécessaires au recrutement et à la formation d’entraineurs de haut niveau.
Emmanuelle Assmann a confié :
La haute performance ne supporte pas « l’à peu près ». Pour les athlètes, pour les staffs, pour les encadrants, pour nous dirigeants, ce travail sera une exigence de tous les instants … Je suis persuadée que les conclusions du travail mené par Claude Onesta pourront être parfaitement opérationnelles pour les athlètes olympiques comme paralympiques …