Il y a 3 jours

De La Relève aux Jeux Paralympiques de Paris 2024

Ils sont 10, issus de la Relève, à participer aux Jeux Paralympiques de Paris 2024. Ce programme de détection, initié par le Comité Paralympique Sportif et Français en 2019, oriente les personnes en situation de handicap, vers le sport qui leur convient et les amène jusqu'à la compétition.

Heïdi Gaugain en para cyclisme, Abel Aber et Eléa Charvet en para canoë-kayak, Pauline Déroulède en tennis fauteuil, Sophie Caverzan en para taekwondo mais aussi Jean-Christophe Rambeau, Benjamin Pillerault, Matthieu Jagu, Thibaud Lefrançois et Damien Roget en volley assis. Ces 10 sportifs ont bénéficié du programme de détection la Relève et se sont qualifiés pour les Jeux Paralympiques de Paris 2024. Car les Jeux à la maison, c’était un objectif, à l’image de Pauline Déroulède. “Je voulais absolument faire les Jeux et j’ai découvert la Relève quand j’étais à l’hôpital après mon accident. J’ai vu par hasard une publicité sur les réseaux sociaux, je suis allée à une journée porte ouverte et j’ai choisi le tennis fauteuil parce que j’y jouais déjà avant mon accident.”

Détecter le potentiel de performance

Pendant une journée, les candidats rencontrent différentes fédérations sportives, passent des tests physiques pour déceler leur potentiel de performance et sont, par la suite, dirigés vers une ou plusieurs disciplines en fonction de leur handicap. “En 2021, j’ai découvert par hasard un post sur Facebook qui parlait de détection paralympique”, indique Matthieu Ragu, réceptionneur-attaquant au sein de l’Équipe de France de volley assis. “Je faisais du basket fauteuil depuis mon accident. Mais je me suis dit qu’il y aurait peut-être un sport où j’allais pouvoir performer à très haut niveau parce qu’un de mes rêves de gamin, c’était d’être sportif de haut niveau”. Après différents essais, on lui propose le volley assis, Matthieu ne connaît pas du tout, va s’entraîner dans un club à côté de chez lui et accroche tout de suite. 

Tout comme Damien Roget, son coéquipier en Equipe de France de volley assis. Le hasard d’une publicité sur les réseaux sociaux (encore !) l’amène, lui aussi, à une journée découverte de la Relève en 2019. “Je faisais de la natation, je suivais déjà des athlètes dans le milieu handisport, Théo Curin, David Smétanine ou Michaël Jeremiasz. Je suis allé à une journée de tests, puis la fédération de volley a insisté pour que je la rejoigne. J’ai eu le déclic lors de mon premier stage en Equipe de France, le côté réactif, explosif m’a plu, j’ai tout de suite été piqué.” 

Un sentiment commun à tous ces athlètes qui ont le goût du dépassement et de la compétition. Chaque saison, de nouvelles pépites sont détectées et viennent agrandir le vivier existant en France. Comme quoi le hasard d’une publicité peut mener vers de fabuleux destins.