La Journée internationale des personnes en situation de handicap

Un véritable héritage de Paris 2024

Les Jeux Paralympiques de Paris 2024 ont marqué un tournant, jamais la France n’avait connu un engouement aussi fort pour le parasport. Au-delà des performances hors-normes de nos athlètes, ces Jeux ont laissé un véritable héritage aux français, et de multiples initiatives visant à placer les personnes en situation de handicap au cœur de la société ont été adoptées :

• l’amélioration de l’accessibilité des transports
• des avancées majeures dans l’accompagnement des personnes à mobilité réduite, notamment avec le remboursement intégral des fauteuils roulants
• le déploiement du programme Club inclusif
• une médiatisation accentuée des parasports et des sportifs… 

Cet héritage constitue une base solide qui doit encore s’inscrire dans une dynamique pérenne.

Une mobilisation 360° de l’ensemble des acteurs

Construire une société parasportive véritablement inclusive exige une mobilisation 360° coordonnée par l’ensemble des acteurs nationaux et territoriaux : État, collectivités territoriales, établissements scolaires, secteur médico-social, entreprises, athlètes, associations et citoyens. 

Le CPSF s’engage à poursuivre son action pour transformer l’élan de Paris 2024 en un changement structurel et durable pour le mouvement paralympique et la pratique des personnes en situation de handicap. Cette dynamique doit continuer de mobiliser et fédérer pour transformer durablement les pratiques, les représentations et l’accès au parasport sur l’ensemble du territoire.

Avec l’arrivée des Jeux des Alpes françaises 2030, l’un des chantiers majeurs est de rendre accessible les activités proposées par la montagne aux personnes en situation de handicap.

Deux priorités à moyen terme pour le parasport

Pour tendre vers une société plus inclusive, le CPSF a deux priorités majeures :

• Parasport santé : Le développement du parasport doit être pleinement reconnu comme un facteur d’autonomie, de santé et de bien-être. Cela implique de faciliter l’accès aux activités physiques et sportives, de reconnaître leur rôle dans les parcours de soins, et d’accompagner les structures sportives et sociales et médico-sociales.
• Parasport à l’école : L’école doit devenir un lieu où la pratique parasportive est pleinement intégrée et accessible. Concrètement, il s’agit d’adapter les séances, de faire découvrir les différents parasports, de renforcer la formation des enseignants et éducateurs, et d’assurer une vraie continuité entre l’EPS, les clubs et les structures médico-sociales pour accompagner les élèves dans des parcours sécurisés et durables.

Le CPSF appelle l’ensemble des acteurs publics et privés à renforcer leur engagement pour faire du parasport un droit réel et effectif.

Raphaël Ourednik en visite dans un ESMS&CLUBS

Dans le cadre de cette journée, le CPSF s’est rendu au Racing 92 pour participer à une séance ESMS&CLUBS, un dispositif qui met en lien un club avec un établissement et service médico-social pour organiser une quinzaine de séance de sport. Il permet d’apporter de l’activité physique aux personnes en situation de handicap qui en sont éloignées.

A cette occasion, Raphaël Ourednik, médaillé en judo aux Deaflympics de Tokyo 2025, est venu à la rencontre des enfants, âgés de 6 à 12 ans, pour raconter son expérience et accompagner l’initiation judo dispensée par la section judo de l’Association Sportive Voltaire Châtenay-Malabry à destination de l’IME externalisé SISS Appedia de Châtenay-Malabry.

Découvrez toutes les photos de cette journée.

Un colloque USEP

A l’occasion des 20 ans de la loi handicap, l’USEP a organisé au CNOSF une conférence “Incl’USEP” autour du thème du “bien vivre, bien faire tous ensemble“. La journée s’est déroulée en trois temps : un bilan, une table ronde en présence de Véronique Moreira, présidente de l’USEP et de Chloé Traisnel, directrice du développement et des territoires du CPSF, et enfin une réflexion sur les prochaines étapes à suivre.