Elodie Lorandi prête à en découdre
Le 400 m nage libre est sa course. Élodie Lorandi la prépare depuis quatre ans pour conserver le titre acquis aux Jeux de Londres en 2012. Réponse ce soir (18h07 à Rio, 23h07 à Paris).
Le sourire est revenu dans le camp des nageurs français. La médaille de bronze décrochée par Élodie Lorandi en 100 m nage libre a « apporté un vrai rayon de soleil, corrobore le directeur sportif Jean-Michel Westelynck. On commençait à se poser des questions car le niveau est là. Aucun nageur n’a connu de défaillance ou se trouve en méforme. Cette médaille de bronze nous prouve donc qu’en réalisant nos meilleurs temps, il est possible de monter sur le podium. »
Une médaille idéale pour la confiance de la nageuse française qui va tenter de conserver son titre paralympique sur 400m nage libre. « La course de mes débuts. MA course. Celle que j’aime vraiment et où je prends un maximum de plaisir », évoquait l’Antiboise, victime d’une maladie infantile qui a engendré une atrophie du mollet gauche.
Attention à la concurrence d’Aurélie Rivard, la Canadienne qui a privé Lorandi du titre mondial en 2015 à Glasgow. Mais depuis la Française, 27 ans, s’est reboostée. Elle reste sur une sortie prometteuse au meeting de Berlin. « Il faudra surtout qu’elle se concentre sur sa course, sa technique et sa performance, reprend Jean-Michel Westelynck. Nous avons vu depuis le début des épreuves que si nous sommes en-dessous de nos meilleurs temps, la médaille semble impossible tant le niveau a encore augmenté. Il faut donc se focaliser sur sa perf et non sur les médailles à gagner. Celles-ci tomberont ou pas mais seulement si les nageurs sont à leur meilleur niveau. » // J. Soyer
Photo F. Pervillé