31 mars 2017

Du mouvement à la CAHN !

Proposés par le Comité Paralympique et Sportif Français après consultation des fédérations paralympiques, David Smétanine (nageur) et Romain Riboud (skieur), respectivement détenteur de 9 et 2 médailles paralympiques, ont été intronisés à la Commission des Athlètes de Haut Niveau du CNOSF. Cette commission a pour mission de représenter les athlètes et faire entendre leurs voix au sein du CNOSF.

Romain Riboud

Votre nomination à ce poste vous a-t-elle étonné ?
J’ai été flatté que l’on me propose cette mission et c’est vrai que c’est quelque chose qui m’intéressait. J’en avais également discuté avec Vincent Gauthier-Manuel, qui a déjà été dans cette commission. J’ai trouvé que la démarche avait vraiment du sens et je suis assez curieux de découvrir les tenants et les aboutissants d’un tel rôle.

 

Comment appréhendez-vous ce tout nouveau rôle au sein de la CAHN et que souhaitez-vous y apporter ?
Je suis très curieux et j’ai hâte d’aborder des choses concrètes et d’amener, de par mon expérience de consultant, une vraie méthodologie de travail et un savoir-faire. Je me suis toujours entraîné dans des structures valides et j’ai cette double culture du monde valide et du monde handisport. Il sera important de voir quelles synergies on pourra créer entre ces deux cultures et de saisir comment le sport olympique peut bénéficier intelligemment et influencer positivement le handisport. Sur le plan personnel, cette mission pourra m’apporter une connaissance encore plus approfondie de l’olympisme et de la façon de faire évoluer les pratiques du haut niveau en France. Je suis passionné de sport et ça sera un vrai plaisir et un enrichissement personnel d’être impliqué dans cette commission. Ça s’annonce comme une très belle aventure humaine.

David Smétanine

Vous avez été reconduit à ce poste, qu’est-ce que cela signifie pour vous ?
Une vraie fierté de pouvoir à nouveau représenter le mouvement sportif français à la veille de l’élection de la ville hôte des Jeux Olympiques et Paralympiques de 2024, mais aussi, et c’est le plus important pour moi, d’avoir la reconnaissance de mes pairs. J’ai cet honneur d’avoir la confiance de Gérard Masson et d’Emmanuelle Assmann et de pouvoir démontrer à travers un tel poste mon implication au sein du mouvement paralympique . Je souhaite apporter mon expérience au sport français et faire changer les choses.

 

Que pouvez-vous nous dire sur vos premières expériences au sein de cette commission ?
J’ai trouvé cela très intéressant car on apprend à connaitre le mouvement olympique ainsi que tous ses rouages, afin de pouvoir envisager les synergies et mutualisation possible avec le mouvement paralympique. Saisir toutes les problématiques, les inégalités, les richesses de ces deux mouvements sportifs bien à part prend du temps, et je suis très satisfait d’avoir la chance de briguer un 3ème mandat et de poursuivre cette mission sur quatre années supplémentaires. Le mouvement paralympique est en pleine expansion et il ne tient qu’à nous de continuer à proposer des solutions afin qu’il devienne un acteur à part entière du sport français.

 

Quels messages souhaitez-vous porter au sein de la CAHN ?
J’ai cette volonté première de pouvoir utiliser ce qui fonctionne dans le sport français, autant sur le plan administratif que sur le plan des contenus. Je souhaite également être un lien et un ambassadeur de cette question essentielle qu’est l’emploi à travers le sport, et ce dernier occupe une place prépondérante dans la société actuelle. Lorsque l’on parle de handicap, de RSE ou d’insertion en entreprise, le sport paralympique est la plus belle des vitrines. Apporter de vraies réponses aux sportifs paralympiques est ma principale préoccupation.

 

Sébastien Grandol
© CNOSF (groupe)
© Grégory Picout/Luc Percival