Lettre ouverte : des candidats concernés.
Emmanuelle Assmann, présidente du CPSF, a souhaité interpeller les candidats à l’élection présidentielle pour les sensibiliser à la question de l’intégration des personnes handicapées par le sport.
Elle l’a fait à travers une lettre ouverte publiée dans Libération que vous pourrez retrouver >>> ici.
Suite à cette lettre, une première réponse, fournie, a été adressée par l’équipe de François Fillon >> télécharger la lettre.
C’est ensuite l’équipe de Benoît Hamon qui s’est manifestée en proposant une rencontre avec le trésorier de la campagne Régis Juanico, député très investi dans les problématiques sportives. Il est notamment l’auteur du rapport « Promouvoir l’activité physique et sportive pour tous et tout au long de la vie : des enjeux partagés dans et hors de l’école » disponible >>> > en ligne.
Cet entretien de plus d’une heure a permis de balayer plusieurs sujets relatifs à la pratique sportive des personnes handicapées et au paralympisme.
Ont été évoqués les moyens consacrés au sport paralympique, à l’accompagnement des athlètes, à la prise en charge par l’Insep, à l’achat de matériel adapté, ou encore l’opportunité de développer de nouveaux pôles France paralympique.
Le sport pour tous n’a pas été oublié. Il a notamment été discuté de l’enjeu primordial que constitue la pratique du sport à l’école, et des freins liés non seulement à l’accessibilité des équipements mais aussi aux réticences des médecins, et parfois même des parents… Régis Juanico suggérait que la formation initiale des médecins intègre des modules dédiés. Le sport est à la fois un vecteur de socialisation et de rééducation. Il permet aux personnes handicapées d’apprendre à se débrouiller dans des situations ordinaires, comme les transferts ou autre. Investir sur le sport, c’est sans doute faire globalement des économies de dépenses sociales car les personnes sont plus autonomes.
Régis Juanico a transmis les propositions du candidat Benoît Hamon à retrouver >> ici.
Emmanuelle Assmann a insisté sur la nécessité de toujours prendre en compte la singularité des personnes dans les réponses publiques destinées aux personnes handicapées.