Judo, Olivier Duplan : « On ne s’est pas dispersé »
Olivier Duplan, le directeur sportif du judo, à la Fédération Française Handisport, est plutôt satisfait de la prise de possession de ses quartiers au sein du village paralympique.
Olivier Duplan, vous avez l’air plutôt bien au village ?
Oui. Nous nous portons plutôt bien. Nous avons eu deux jours d’adaptation par rapport au décalage horaire et à la fatigue du voyage mais aujourd’hui, soit la veille de la cérémonie d’ouverture et deux jours avant l’entrée en lice de Sandrine Aurières-Martinet, les choses sont bien rentrées dans l’ordre.
Quel a été le programme depuis votre arrivée à Rio vendredi dernier ?
On a pris de larges périodes de récupération, on ne s’est pas beaucoup dispersé. On n’a pas voulu sortir du village. Il y a juste eu une première activité extra-village pour faire un peu le point avec les familles. Les athlètes ont vu leurs enfants et leurs parents. C’est le seul divertissement que l’on s’est autorisé. On a maintenu deux séquences d’entraînement par jour. Une plutôt basée sur le cardio et l’autre vraiment sur les systèmes d’attaque et la technique judo. Les voyants sont au vert par rapport à ce que l’on attend des athlètes. Ils sont là où nous voulions qu’ils soient. On connaît leurs forces, leur fragilité. Ils sont prêts, ils sont bien.
En revanche, vous n’avez pas eu accès à la salle de compétition…
Non, malheureusement, nous n’avons pas vu la salle officielle et c’est un peu gênant. Habituellement, le tirage au sort ne se déroule pas trop loin. Cela nous permet de la voir et de prendre quelques repères. Cette fois ce n’est pas le cas, mais on fait fi de tout ça pour bien rester dans notre bulle. C’est pareil pour tout le monde, personne n’est avantagé ou désavantagé. On la découvrira le jour J. Au bout du compte, c’est un tapis de judo, avec un arbitre au milieu et un adversaire à battre pour aller chercher des médailles. // J. Soyer