25 juin 2019

EPYG 2019, une compétition formatrice !

Cette année, 27 nations et 615 participants se sont donnés rendez-vous au Pajulahti Olympic & Paralympic Sport pour la cinquième édition des Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse.

Emmenée par le Comité Paralympique et Sportif Français, la délégation française est composée de 52 sportifs respectivement issus des Fédérations Françaises Handisport, du Sport Adapté et de Judo. Organisés conjointement entre le Comité Paralympique Européen et le Comité Paralympique Finlandais, les Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse visent à faire émerger de jeunes athlètes.

Pour Jean MINIER, chef de délégation, cette compétition s’inscrit dans un processus de performance collective

France Paralympique : Comment s’est passée l’installation à Pajulahti ?

Jean MINIER : La première journée d’un événement est souvent longue car elle est généralement celle des déplacements. Nous avions bien prévenu l’ensemble des participants que ce premier jour ferait jouer leur patience. Je crois qu’il faut les féliciter puisqu’ils ont été exemplaires malgré quelques retards de vols, le long transfert jusqu’au site de Pajulahti ou encore la répartition des chambres.

France Paralympique : Une longue journée pour arriver dans un cadre exceptionnel …

Jean MINIER : Tout le monde est content car le lieu est très agréable. Nous sommes au bord de l’eau, sous les pins, mais d’ailleurs c’est un peu piègeux. Il faudra être vigilant car c’est un cadre de vacances, de stage où nous n’avons pas l’impression d’être dans un format de compétitions. À nous le staff d’être attentif pour tirer le meilleur de nos athlètes tout au long de cette semaine. Tout est réuni pour atteindre la haute performance : l’hébergement, les sites d’entraînements et de compétitions.

France Paralympique : Les premiers entraînements ont débuté ce jour, quels sont les objectifs à venir pour ces jeunes athlètes paralympiques ?

Jean MINIER : Avec l’ensemble du staff, nous avons prévu de réunir toute la délégation pour mettre les athlètes dans un état d’esprit positif. Nous avons une jeune délégation et nos athlètes pourront se retrouver face à des adversaires qui auront quatre ou cinq ans de plus. Tous ces détails se préparent, donc nous allons travailler en ce sens pour qu’ils soient compétitifs; et puis nous sommes encore à trois jours du début des compétitions. Il va falloir occuper les journées en découpant les entraînements et en participant à des séances éducatives proposées par les organisateurs.
Jeudi, il y aura la cérémonie d’ouverture qui permettra ensuite de totalement basculer dans un esprit compétitif pour le lendemain. Les athlètes, à l’exception des nageurs qui devront délocaliser leur compétition à Helsinki, faute de piscine de 50m sur le site de Pajulahti, alterneront le rôle de compétiteurs et de spectateurs-supporters.

France Paralympique : On ressent une belle cohésion au sein de cette équipe de France paralympique. Qu’en dites-vous ?

Jean MINIER : Il y a trois fédérations représentées sur cette compétition donc ce sont des athlètes qui, même au sein de leur propre fédération comme la FF handisport ou de la FF de sport adapté, se côtoient rarement. Nous avons une équipe très jeune avec qui nous misons sur l’avenir donc il faut essayer de créer un groupe qui sera heureux de se voir, de se retrouver, de se suivre sur les différentes compétitions. Nous souhaitons créer une ambition collective et c’est en partie pour ça qu’aujourd’hui, nous avons une délégation de plus de cinquante jeunes, soit deux fois plus qu’il y a deux ans. Il faut monter en puissance et créer un collectif jeune, multidisciplinaire pour lancer une dynamique dans la perspective des Jeux Paralympiques de 2024. Mais oui il y a déjà une belle cohésion et une très bonne entente dans ce groupe !

France Paralympique : Quelles vont être les ambitions de la délégation française pour ces Jeux Européens Paralympiques de la Jeunesse ?

Jean MINIER : Il est difficile de parler d’ambitions de résultats car nous n’avons aucune idée de la concurrence. Il va y avoir de l’adversité mais nous allons surtout nous concentrer sur notre potentiel, sur les performances souhaitées pour que chaque athlète puisse réaliser le meilleur résultat possible.

Crédit photo : G.Mirand / CPSF